4 décembre 2025
4 décembre 2025
Mario Pitre Chef de contenu Journal Saint-François

Le président du Syndicat de Champlain (CSQ), Jean-François Guilbault, réagit vivement à la situation qui prévaut à l’école Notre-Dame-de-la-Paix en interpellant la nouvelle ministre de l’Éducation, Sonia Lebel et en dénonçant «une culture de rafistolage et de déni assumé dans le dossier de la vétusté d’un grand nombre d’écoles au Québec.»
Dans un communiqué, celui-ci affirme que ce genre de situation ne peut plus durer et que la fermeture temporaire de l’école Notre-Dame-de-la-Paix, à Beauharnois «est extrêmement alarmante.»
Le Syndicat de Champlain rappelle qu’en janvier dernier, il avait déjà alerté le Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands pour les informer que des membres du personnel de l’école subissaient des enjeux de santé respiratoire,
Jean-François Guilbault déplore qu’après avoir alerté le Centre de services scolaire du problème, ce dernier ne s’est contenté que de faire quelques tests dans des contextes peu révélateurs et d’installer quelques purificateurs d’air.
« La dégradation de plus en plus inquiétante de la qualité de l’air dans des écoles vétustes est connue depuis plusieurs années et aucune véritable solution n’est apportée par Québec, dénonce-t-il. Pire, nous redoutons qu’une culture de la sous-estimation des problèmes soulevés par les acteurs du terrain soit en train de voir le jour, motivée par des considérations logistiques et financières. Le tout, au détriment de la santé du personnel scolaire et des élèves. C’est inacceptable et la situation demande d’être clarifiée et résolue immédiatement. »
Pour le syndicat, la ministre Lebel doit donc agir en urgence pour y pallier et parvenir à garantir que dans toutes les écoles il soit possible d’y respirer en toute sécurité. «L’heure n’est plus aux rafistolages et aux dénis. Il faut un investissement conséquent dans les infrastructures scolaires au Québec, et il le faut dès maintenant, Madame la Ministre. »