Bilan 2016

14 décembre 2016

Moment marquant, petite « crotte sur le coeur », personnalité incontournable et aspirations pour la nouvelle année, nous avons sondé quelques membres de Champlain pour un retour sur 2016.

Moment marquant, petite « crotte sur le coeur », personnalité incontournable et aspirations pour la nouvelle année, nous avons sondé quelques membres de Champlain pour un retour sur 2016. Clins d’œil et sourires en coin, voici quelques réponses reçues.

Nous vous avons demandé :

  1. Quel serait, selon vous, le moment marquant ou le bon coup en éducation pour l’année 2016 ?
  2. En lien avec l’actualité, quelle est votre plus grande déception en 2016 ?
  3. Quelle est, selon vous, la « personnalité » de l’année 2016 et pourquoi ?
  4. Quel est votre plus grand souhait pour l’année qui vient ?


***

Nathalie Cyr
Section Salaberry

  1. Le moment le plus marquant cette année est, sans contredit, le règlement du grief 8771 – en lien avec la tâche, la pause et le 27 heures – déposé il y a onze ans et gagné par la section Salaberry. Voir les gens au moment de l’annonce était assez drôle. Pendant plusieurs secondes, il n’y a eu aucune réaction. Une fois le choc passé, des sourires et des exclamations ont fait place à la joie.
  2. Ma plus grande déception est le faible réinvestissement en éducation. Les nombreux changements de ministre à la tête d’un si gros ministère. L’éducation, c’est notre avenir ; alors, il faut réinvestir.
  3. Pour moi, la personnalité de 2016 est notre président, qui place toujours l’éducation, les membres et le syndica-lisme au premier plan. À mon avis, il est devenu un incontournable dans la FSE et la CSQ.
  4. Mon plus grand souhait pour 2017 et les années à venir, c’est d’être en mesure d’offrir une éducation à la hauteur de ce que nous voulons léguer à nos enfants. Que les bottines de notre ministre sui-vent ses babines.

***

Johanne Sauvé & Sébastien Potvin
Section des Patriotes (enseignant)

  1. Bien qu’il soit difficile de détermi-ner un moment « marquant» en éducation en 2016, la signature d’une entente NÉGOCIÉE et les gains obtenus demeurent tout de même un bon coup. Certes, tous nos souhaits ne se sont pas réalisés, mais rappelons qu’au départ, l’appétit du gouvernement pour plu-sieurs de nos acquis était féroce. De plus, les sommes additionnelles réinjectées, entre autres pour le soutien à la composition de la classe, constituent un pas vers l’avant, grâce au dur travail des négociateurs.
  2. Sans contredit, l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. On sait depuis longtemps que les Américains sont capables du meilleur comme du pire, mais était-il nécessaire qu’ils le prouvent une fois de plus et, surtout, de cette façon ?
  3. La, ou plutôt les personnalités de 2016, sont tous ces gens qui s’appliquaient à rendre nos vies plus humaines, plus joyeuses et remplies d’espoir, mais qui, malheureusement, nous ont quittés en 2016. Des gens tels David Bowie, Prince, André Melançon, André Montmorency, René Angélil, Leonard Cohen, Bob Walsh, Rita Lafontaine.
  4. Qu’une VÉRITABLE réflexion soit faite en éducation, indépendamment des visées politiques partisanes, pour qu’en ressortent des idées et des solutions durables qui auront un impact positif sur nos enfants… et leurs enfants aussi.

***

Michel Lemoine
Section Marie-Victorin

  1. Après avoir sondé mon milieu, tous parlaient de la mobilisation. Mais ça, c’était en 2015 ! 2016 nous laisse donc avec le sentiment d’être encore unis pour la cause. Ensemble, nous avons fait front commun ; ensemble, nous avons su rester forts. Et, en plus, les parents et l’opinion publique étaient encore avec nous. Il faut garder la tête haute, regarder devant et continuer à se tenir debout, fiers !
  2. Cet espèce de vague de « J’ai mon opinion, c’est la mienne, donc c’est la bonne» qui souffle partout où l’on tend l’oreille (ou où l’on pose les yeux). Les médisances que l’on permet au nom d’une idéologie, parce qu’on est contre un sexe, une culture, une vision politique… un jeans et un t-shirt au mauvais endroit. Vivre et laisser vivre sans cracher sur l’autre… Mais j’imagine que le bonheur ça pogne moins à « tivi ».
  3. Justin Trudeau, pour avoir su diriger un pays sans en écraser d’autres. Nous permettre d’avancer comme peuple avec nos forces, nos faiblesses et nos idées un peu avant-gardistes et inclusives dans un monde où l’exclusion est de plus en plus présente. Pour être une figure dirigeante qui nous rappelle que le non-sens du Sud ne peut pas faire de sens et que la famille n’est peut-être pas une si mauvaise
    valeur !
  4. Je souhaite que nous prenions tous plus le temps… de prendre le temps. Admirons le spectacle au lieu d’en faire la critique.

***

Julie Larochelle
Section des Patriotes (soutien)

  1. J’ai envie de dire la mobilisation lors des négociations, mais c’était fin 2015. Sinon, la « supposée» consultation sur la réussite éducative… dont le gouvernement fera ce qu’il veut pour faire passer ses politiques.
  2. L’élection de Donald Trump. (Est-ce qu’on est en 1933 ?)
  3. Yannick Nézet-Séguin. Aussi jeune et déjà reconnu mondialement ! Parce qu’il popularise la musique classique.
  4. Que les gens prennent les responsabilités de leurs actes et paroles (c’est presque aussi utopique que la paix dans le monde !).