Bonne retraite Louise !

14 mars 2018

Les membres ne sont pas toujours témoins du travail quotidien accompli par leurs représentants syndicaux. L’incontournable influence des réseaux sociaux a, certes, changé la donne et permet de mieux en rendre compte, mais il reste encore du chemin à faire.

Rencontres avec l’employeur sur des dossiers de relations de travail, d’invalidité ou des dossiers propres à la sécurité sociale, comités de coordination interne, réponses aux membres au téléphone, analyse de dossiers et préparation d’instances ne sont que quelques-uns des éléments qui meublent nos journées. Si c’est le cas pour les personnes qui vous représentent au niveau local, imaginez le quotidien de ceux et celles qui nous représentent au niveau national.

Que ce soit lors d’instances regroupant les syndicats locaux, de rencontres avec des sous-ministres ou des ministres, de commissions parlementaires ou dans une mêlée de presse improvisée suite à une décision du gouvernement, nos représentants portent notre voix et nos revendications chaque jour.

C’est précisément ce qu’a fait Louise Chabot, présidente de notre Centrale, au cours des dix-huit dernières années, d’abord comme vice-présidente, puis à la tête de la CSQ durant les six dernières.

Si je vous en parle aujourd’hui, c’est que Louise nous annonçait, en Conseil général avant la semaine de relâche, qu’elle prendra sa retraite le 30 juin prochain, lors du Congrès de la Centrale, au terme d’une carrière bien remplie.

Infirmière de formation, militante dédiée aux causes de justice sociale et d’équité, elle aura été une personne importante pour notre organisation. Même si elle n’est pas issue du réseau scolaire,  elle connaît bien nos milieux et nous a toujours défendus. Une centrale syndicale, c’est ça  : connaître les réalités des collègues d’autres milieux, s’épauler et être plus forts ensemble. Cette solidarité est ancrée dans les gênes de Champlain et elle l’est aussi dans les gênes de Louise Chabot. Elle ne passait pas par quatre chemins pour régler les dossiers les plus difficiles.

Bien sûr, nous n’étions pas toujours d’accord et nous avons eu nos prises de bec, mais n’est-ce pas ce que nous voulons de nos représentants nationaux, qu’ils aient des personnalités fortes avec des idées bien arrêtées ? L’important est de sentir qu’on se bat ensemble, dans la même direction, pour les mêmes idéaux. Avec la présidente de notre Centrale, notre organisation l’a toujours senti.

Une page se tournera donc en juin prochain. Au nom du Syndicat de Champlain, un gros merci pour ton travail Louise !

Éric Gingras