Assemblée spéciale de la section Marie-Victorin sur la négo locale

22 janvier 2018

 

Veuillez prendre note que la réunion du Conseil des commissaires étant annulée, malheureusement, l’activité de visibilité l’est également. Lors de la prochaine assemblée de personnes déléguées prévue le 6 février, le point sera fait sur la négo et le plan de visibilité selon les avancées à la table de négociation.

Quelque 70 personnes étaient présentes pour l’assemblée spéciale des personnes déléguées de la section Marie-Victorin mardi soir.

Caroline Manseau, vice-présidente de la section, a d’abord amorcé la soirée en dressant un état des lieux de la négociation locale en cours entre la section Marie-Victorin et la Commission scolaire. Rappel des demandes syndicales et patronales, avancées, reculs et pas de côté dans les négociations : les délégués ont ainsi eu l’heure juste quant au processus de négociation.

La tension monte

Puis, Patrick Jasmin, porte-parole de la partie syndicale à la table de négociation, a glissé quelques mots sur l’atmosphère qui règne à la table. Il a insisté sur le fait que le vent a clairement tourné depuis le retour du congé des Fêtes.

Il a souligné que les parties s’entendaient initialement sur la nécessité de négocier une nouvelle entente locale et d’actualiser certains aspects de la convention. L’équipe de négociation fait valoir qu’ils sont toujours bien préparés, prêts pour les séances de négociation.

« On fournit beaucoup de texte depuis le début, on est bien organisé, on crée l’agenda de négociation, on a des réponses rapidement parce qu’on a accès aux conseillers. Bref, avant les Fêtes, on a déposé toutes nos demandes et on s’attendait à ce qu’ils nous reviennent. Ils n’ont pas été en mesure de le faire, alors qu’on avait pourtant prévu un blitz de négociations la dernière semaine avant le congé. »

Patrick a expliqué que, la semaine dernière, le comité a eu toute une surprise en apprenant des porte-paroles patronaux qu’ils n’avaient pas les mandats pour négocier certains dossiers, par exemple la liste de priorités.

« Il y a eu un changement de ton évident, ajoute Patrick, ils sont plus fermés. Ils nous parlent beaucoup de troc et d’échanges et ne semblent pas comprendre que la négociation de nos conditions de travail ne fonctionne pas comme ça ! On nous dit que nos conditions de travail sont enviables par rapport à d’autres emplois pour la conciliation travail-famille, parce que nous sommes en congé l’été, aux Fêtes et à la relâche ! Ils font des oublis, se mélangent et manquent d’organisation, ce qui a pour conséquence de ralentir le rythme de négociation à un point tel que ça pose maintenant problème. »

Le protocole de négociation vient à échéance le 26 janvier et doit donc être renégocié puisqu’il est évident que la négociation locale ne sera pas conclue avant cette date.

« Pour nous, en ce qui concerne le protocole, le statut quo n’est pas acceptable, a indiqué Caroline Manseau. Le fait que les représentants de la partie patronale n’aient pas de mandat pour négocier certains dossiers et que la Commission scolaire n’investisse pas suffisamment de temps et d’argent dans cette négociation sont des obstacles au bon déroulement du processus. Nous réclamons qu’ils investissent plus de temps, de ressources et d’argent. De notre côté, nous faisons nos devoirs, nous sommes prêts et nous y croyons. »

Plan de visibilité : on vous attend le 23 janvier au Conseil des commissaires !

Puisque le processus est ralenti par la partie patronale, le comité de négociation a besoin d’un appui additionnel venant des membres. Un nouveau plan de visibilité sera donc mis en branle dès mardi prochain, le 23 janvier.

« Le premier plan a fonctionné, nous nous sommes fait remarquer, ça les dérange de voir que de notre côté, l’information se rend dans les milieux. Maintenant, nous avons besoin d’un petit coup de «crinque» et nous comptons sur vous, délégués, pour faire la promotion de ce plan dans votre établissement, poursuit Caroline.

« L’entente locale, c’est le b.a.-ba de la mécanique du quotidien dans les milieux, ce qui implique les clauses relatives à la conciliation travail-famille, l’autonomie professionnelle et les climats de travail. Ça nous concerne toutes et tous !

« Nous voulons indiquer aux commissaires, qui délèguent leur pouvoir de négociation à la Commission, que le processus stagne et que nous nous attendons à ce que cette dernière s’investissent davantage. Ce n’est pas normal que les représentants de l’employeur n’aient visiblement pas le temps de se préparer adéquatement pour les rencontres et pire encore, qu’ils n’aient pas les mandats qui permettraient de faire avancer pour certains aspects clairement indiqués comme prioritaires pour la partie syndicale depuis le début ! »

Le mardi 23 janvier prochain, c’est donc un rendez-vous dans le stationnement des bureaux administratifs de la Commission (13 St-Laurent Est, Longueuil) à 19 h 30.

Joignez-vous à nous en groupe, mobilisez vos collègues ! Tous les membres sont bienvenus à cette activité de mobilisation importante. N’oubliez pas de porter du noir.

« Votre présence en grand nombre est importante si nous voulons pouvoir mettre assez de pression sur l’employeur pour qu’il prenne les choses au sérieux », de conclure Caroline Manseau.

 

Plan de visibilité pour la négociation locale

Tous les mercredis par le courrier Envoi de « phrases choc » en lien avec les demandes patronales ou avec ce qui a été dit à la table de négociation.

Ces « phrases choc » sont à accrocher tout autour de l’affiche.

Mardi 23 janvier 19h30 Visite aux commissaires dans la salle Flore Laurentienne à la commission scolaire.

On s’habille en noir pour souligner l’événement.

Tous les mardis à partir du 23 janvier On s’habille en noir. On ressort nos brassards et nos t-shirts « L’école à bout de bras ».

On prend une photo devant l’affiche du syndicat « Profs en négo! » et on l’envoie au Syndicat par courriel à mmessier@syndicatdechamplain.com pour diffusion sur les médias sociaux.

À partir du 22 janvier Assistance silencieuse aux réunions du personnel.

 

Pour consulter le plan de visibilité et les autres documents relatifs à la négociation locale : ici.